Tout d'abord, je tiens à m'excuser de mon retard. Il a fallu que je mange, je dorme, je travaille, et toutes ces choses inutiles de la vraie vie, mais que l'on est obligé de faire !
Ensuite, je présente mes excuses à Aman, qui a envoyé son histoire par mail, mais bon sang, fais comme tout le monde vieux c...chef vénéré, écris au même endroit !
Je peux désormais commencer mon histoire, que je sortirai par chapitres, à intervalles plus ou moins réguliers !
Chapitre 1: La naissance d'une épée.
C'était la fin d'après-midi, les ombres commençaient à s'allonger, et le Soleil se couchait lentement derrière les rouges collines d'Edraël qui se trouvaient non loin. Tiuz adorait ce spectacle, il le trouvait magnifique, et l'admirait dès qu'il le pouvait, allongé sous les pins dans la clairière, non loin de la chaumière où ils vivaient, son maître et lui. Ainsi, à ce moment là, il profitait du peu de temps qu'il lui restait pour se reposer. Car même si la nuit approchait, il savait que Yukito, son maître, le forcerait à s'entraîner encore plusieurs heures. Cela faisait déjà cinq ans qu'il était son apprenti, et il connaissait ses méthodes, il y était habitué. Cependant, ces derniers jours, il savait que son entraînement était plus important que d'ordinaire. Le grand jour approchait bientôt. Dans trois jours, Tiuz devrait passer son examen afin de voir si son entraînement était terminé. Si il réussissait, il serait libre de partir où bon lui semble, et si il y avait bien une chose qu'il attendait, c'était de vivre l'aventure. Ainsi, il ne fut guère surpris d'entendre son maître sortir de la chaumière et l'appeler à le rejoindre sur le terrain d'entraînement, malgré l'heure tardive. En fait, il était ravi. Il rejoignit donc son maître et commença à empoigner son habituelle épée d'entraînement, dont le tranchant laissait sérieusement à désirer. Il fut cependant surpris lorsque, l'arrêtant de sa main, son maître l'empêcha de prendre son arme.
-Tu n'en auras plus la moindre utilité, lui dit-il calmement, elle ne te mérite plus, ajouta-t-il en fixant la vieille épée rouillée.
Tiuz n'eut le temps de dire un mot, que Yukito lui tendait déjà un objet, empaqueté dans un morceau de tissu. Il en sortit un fourreau simple, mais résistant, dont dépassait une poignée faiblement ouvragée. Il dégaina sa nouvelle épée, une fine lame, tout aussi simple que le reste, mais légèrement décorée, et sur laquelle était gravé son nom. L'épée était légère, fine, à mi-chemin entre une épée lambda et une rapière. Bien qu'elle était magnifique, un détail semblait chagriner Tiuz. Il hésita, puis dit à son maître timidement ce qu'il pensait:
-Elle n'est pas très...grande... dit-il, hésitant, fixant l'épée qui était en effet plutôt courte. Il regretta ses mots lorsqu'il vit un grand sourire fendre le visage de son maître.
-Toi non plus, lui répondit-il en souriant.
Tiuz n'était en effet pas très grand, bien plus petit que la moyenne d'ailleurs. Il était en plus assez frêle, si bien que l'on ne s'imaginait pas les dégâts qu'il pouvait causer, une épée à la main.
-Cette épée est faite sur mesure pour toi, Tiuz. Elle ne gênera pas tes mouvements, et te permettra de tirer toute ta force de ton agilité.
Le jeune garçon blond, de 17 ans, avait en effet une façon de se battre qui misait plus sur l'agilité de ses mouvements que sur sa force brute. Ces mots redonnaient le sourire à Tiuz.
-Désormais, va t'entraîner.
Tiuz obtempéra, et commença son inlassable entraînement.
